(Photo LGP2 : Fleur tactile en papier. Des capteurs interdigités et des LED sont intégrés dans les pétales. Les LED sont activées par effleurement des capteurs)

 

En vue de la prochaine assemblée générale du GMI qui se tiendra le 24 juin prochain, Fabrice PENNEC, Directeur Général de Cartor Printing Security (Meauce-la-Loupe) et Vice-président du GMI fait le bilan de l’année écoulée.

« Une fois par an, nous devons faire notre bilan comme aux lendemains des fêtes de fin d’année. Mettons de côté les sages résolutions ou les vœux pieux trop vite oubliés. Gardons-nous également de tout pessimisme quand bien même nous devons admettre que notre industrie est malade. Et même si elle fait preuve d’une très grande résilience, elle n’en reste pas moins en décroissance (nombre d’entreprises et de salariés). Mais est-ce une fatalité ? Certainement pas. Regardez les imprimeurs d’emballage et d’étiquettes – beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs au GMI – ils s’en sortent très bien. Le papier vilipendé quand il s’agit d’objet de communication est plébiscité lorsqu’il s’agit d’emballage. Où avons-nous échoué dans notre promotion du média physique ?

Le bilan ne peut passer sous silence la période que nous venons de vivre et qui continue son œuvre destructrice. Elle a fragilisé nos entreprises, déstructuré l’offre et la demande… Toutes les entreprises n’y survivront pas, pour celles d’entre nous qui, avant la pandémie, souffraient déjà auront bien des difficultés à trouver un second souffle. Et même si je ne crois pas à ce nouveau monde dont on nous promet l’avènement, un très grand nombre d’imprimeurs résistera et fera appel à leur capacité créative pour surmonter cette période.

Et le GMI dans tout cela. Cette période a démontré l’utilité d’adhérer à un syndicat. Le GMI avec le service apporté à ses adhérents mais également au-delà, a démontré sa grande flexibilité, sa réactivité dans un contexte compliqué changeant et mouvant. L’adhérent est au cœur de la politique du GMI, non pas pour se vanter d’une quelconque représentativité mais pour aider, soutenir, conseiller les entreprises, partager les bonnes expériences.

Et demain ?

Tout d’abord, il s’agira pour nos imprimeurs de reconquérir les marchés perdus, d’en chercher de nouveau (et pourquoi pas vendre des services numériques par exemple). Et pour le GMI, il s’agira de continuer d’œuvrer à la défense de notre production en France, proposer d’autres services aux imprimeurs (toujours au plus proche des besoins de nos professionnels), travailler avec d’autres organisations pour faire poids ».

Fabrice PENNEC
Vice-Président du GMI