En principe la rupture de la période d’essai est libre autant pour le salarié que pour l’employeur. Elle n’a pas à être motivée (sauf faute du salarié entraînant la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire) et elle ne donne lieu à aucune indemnisation. En revanche, cela n’exclut pas l’interdiction de procéder à une rupture de période d’essai discriminatoire comme l’énonce expressément l’article L. 1132-1 du Code du travail.

La rupture de la période d’essai pour raison de santé ouvre droit à des dommages et intérêts