Notre Histoire

1920 / 1940 : NAISSANCE DU SYNDICAT

Créé le 3 octobre 1924, le GMI est à l’origine le syndicat parisien des imprimeurs de labeur. Dès 1936, il est confronté aux prémices du droit social et développe un rôle de conseils auprès de ses membres adhérents. Très actif au profit de la profession durant la seconde guerre mondiale, le syndicat distribuera à ses membres jusqu’en 1949 des cartes et tickets de rationnement pour leur permettre d’acquérir les biens de consommation courants.

1940 / 1970 : UN SYNDICAT ACTEUR DU DIALOGUE SOCIAL

L’émergence du dialogue social en 1947 ne fait qu’accroître le rôle du GMI dans ce domaine. Mobilisé auprès de ses membres, il devient leur porte-parole vis-à-vis des pouvoirs publics et des autres instances de la profession. En 1956, il participe par l’intermédiaire de sa fédération à l’élaboration de la convention collective « Imprimeries de labeur et industries graphiques » et sera confronté en 1968 au plus important conflit social que la France n’ait jamais connu.

LA FIN DU XX SIÈCLE

Fort du nombre grandissant d’imprimeurs adhérents au GMI au plan national, les dirigeants du syndicat décident dès 1989 de prendre leur indépendance et de faire du GMI un syndicat autonome, ce qu’il demeure jusqu’à aujourd’hui. En 1992, sa représentativité sur le plan national est officiellement reconnue. Le GMI diversifie alors ses services notamment dans le domaine de la formation et multiplie les partenariats. En 1995, une alliance entre la Chambre française des Graveurs Imprimeurs et le GMI se crée.

LES ANNÉES 2000

Avec la négociation et la signature de l’accord de branche sur les 35 heures en 1999, le syndicat décide de mettre en place dès le début des années 2000 une assistance juridique personnalisée pour tous ses adhérents. 2002 sera marqué par la parution des dossiers juridiques du GMI, un outil d’information complet pour les imprimeurs réactualisé mensuellement.

En 2005, l’Union de l’Imprimerie Française (UDIF) est créée entre le SICOGIF et le GMI. Cette union lancera notamment une série de conférences-débats ouvertes à l’ensemble des membres des deux instances. Un an après, le GMI rejoint le Réseau Filière Gra- phique (RFG) au sein de la Direction Générale des Entreprises (DGE). Soucieux de l’environnement, c’est naturellement que le GMI compte parmi les membres fondateurs de l’association Culture Papier créée en 2007 et propose dès l’année suivante sa propre marque de management environnemental « PRINT Environnement® ».

DEPUIS 2010

Le début de cette deuxième décennie est marqué par l’esprit d’entre-aide que le GMI souhaite insuffler à ses membres. Le GMI ne propose plus seulement un panel de ser- vices mais devient un véritable réseau de compétences sur lequel chaque adhérent peut s’appuyer en cas de besoin. Des rencontres et journées d’échanges sont proposées tout au long de l’année. 

2011 verra se mettre en place les ateliers pratiques du GMI ; 2013 sera l’année de la première édition du Congrès national du syndicat « Demain j’imprime ! ».

En 2017, alors que plusieurs organisations patronales disparaissent de la scène syndicale, le GMI est l’un des deux syndicats à confirmer sa place d’organisation représentative au sein de la filière graphique. En 2018, le GMI change son identité visuelle avec un nouveau logo, le quatrième depuis sa création en 1924.

ANNÉES 2020-2021 

Face à la crise sanitaire Covid-19 qui a impacté toutes les entreprises de la branche, le GMI est resté mobilisé pour accompagner quotidiennement ses adhérents et les informer en temps réel des mesures immédiates de soutien prises en leur faveur.

Le GMI et FESPA France (syndicat patronal dédiée aux professionnels de la sérigraphie et de l’impression numérique grand format) signent un contrat de partenariat destiné à renforcer leur représentativité pour une meilleure défense des intérêts des entreprises de leurs branches professionnelles.